Les cameras de chasse sont aujourd’hui très répandus, tant pour observer les animaux que pour surveiller les zones rurales où il n’y a ni internet ni électricité. Mais en même temps que leur besoin a augmenté, leur offre s’est accrue. Il existe tellement de modèles, de tailles, de marques ou de caractéristiques qu’il est très difficile (surtout pour le débutant) de choisir l’équipement dont on a vraiment besoin. Dans cet article, nous allons vous expliquer quelles sont les caractéristiques importantes à tenir compte pour trouver la meilleur camera de chasse
Infrarouge invisible
Ils nous permettent de prendre des photos ou des vidéos sans que l’animal que nous filmons ne s’en aperçoive. Ils émettent une lumière dans un spectre de 940 nm, invisible pour l’œil humain et animal. Il est très important de s’en assurer et non de savoir si les LED sont teintées en noir ou non.
Qualité de l’image et de la vidéo
Il faut ici tenir compte des mégapixels réels (Mp ou Mpx) et de la qualité de l’objectif. Les fabricants proposent des mégapixels « extrapolés ». Ce qui signifie qu’ils peuvent doubler ou tripler la taille de l’image grâce à un logiciel, mais sans améliorer les détails, la netteté ou la clarté. C’est pourquoi il faut regarder les Mpx réels et non les Mpx extrapolés. Ensuite, il y a la qualité de l’objectif de l’appareil photo lui-même, facilement compréhensible si l’on pense à des jumelles Zeiss par rapport à une marque inconnue. Il en va de même pour les appareils photo : la qualité de l’objectif compte !
Temps de prise de vue
Si nous allons placer la caméra de chasse dans un passage à faune (une route, un sentier), elle doit être rapide pour détecter et prendre la photo avant que l’animal ait passé le cadre de la photo. Nous devons rechercher des temps de tir compris entre 0,3 et 0,7 seconde, mais aussi, bien sûr, qu’ils soient réels et non « annoncés ».
Autonomie
Il y a des chasseurs qui ont investi 50 euros dans leur caméra de piégeage et qui, en un an, dépensent 80 euros supplémentaires en piles. Ici, les différences peuvent être brutales. Les fabricants proposent des autonomies en « stand by » (sans prendre de photos). Il vaut mieux regarder la quantité de photos que vous pouvez prendre avec un pack de batteries, par exemple.
Résistance aux intempéries
Elle devra résister au soleil d’été et au froid d’hiver, jour après jour. Pour cela, une protection IP65 ou supérieure et une conception robuste sont presque indispensables. Et comme toujours, il y en a qui promettent et tiennent leurs promesses et d’autres qui ne le font pas.
Chaque année, il y en a de plus en plus de modeles qui sortent. Il est préférable de demander à un expert qui sait de quoi il parle et qui sait ce qui est valable et ce qui ne l’est pas. On voit des appareils intéressants avec un double objectif, c’est-à-dire un exclusivement pour les photos de jour et un autre uniquement pour la nuit. Ce qui améliore généralement le résultat final. Ou encore la protection par code PIN en cas de vol de l’appareil ou le fait qu’il puisse prendre des photos+vidéos. Il existe des technologies de gel d’image qui réduisent le flou d’un animal en mouvement la nuit. D’autre part, une caractéristique que beaucoup de gens recherchent mais qui a son revers est l’angle de vue. La valeur conseillée se situe entre 50 et 60º. Des angles plus larges augmentent le cadre de ce que nous voyons mais nous perdons en profondeur : les animaux apparaîtront plus petits et parfois flous ou déformés. Ce serait comme regarder à travers un « œil de poisson ».